top of page

[Témoignages] Le sourire qui vous a marquée




Nous vous avons proposé, dans notre dernière newsletter, d’envoyer le récit d’un sourire qui a changé votre vie - ne serait-ce qu’un peu. Voici des extraits de vos réponses.



Consolation dans le métro


« Alors que j’avais autour de 20 ans, je devais prendre le métro à Lyon ; ce jour-là, je n’avais vraiment pas le moral.


Quand le métro est arrivé à quai, une jeune femme, qui en sortait, m’a gratuitement fait un sourire, ce qui m’a considérablement rendu le sourire et le moral !


Quinze ans après je m’en souviens, tellement ce sourire avait transformé ma journée et donné raison à une phrase qui dit : "Un sourire ne coûte rien mais produit beaucoup". (Béatrice)



Le bébé qui guérit les cœurs


« J’étais un jour à la messe avec mon fils, qui devait avoir autour d’un an, dans les bras. Je sentais qu’il « s’amusait » avec quelqu’un placé derrière notre banc, une personne qui devait lui faire des sourires. Au moment de donner la paix du Christ (c’était bien avant le Covid !), cette personne, une dame âgée, est venue vers nous pour nous donner la paix, et les larmes aux yeux nous a dit : "Votre fils a un sourire qui guérit les cœurs". Cela nous a tellement bouleversés !


Je crois que le sourire peut être un moyen par lequel Dieu peut toucher les cœurs. » (Béatrice)



Le sourire d’un homme pauvre


« Il m’arrive de temps en temps de m’arrêter dans la rue et de m’asseoir à côté d’un SDF. Un jour, alors que j’avais rendez-vous avec une amie, cette amie recule le rendez-vous de 30 minutes. Je décide d’aller prier dans l’église, mais au lieu de prier je suis allée prendre du temps avec un sans-abri.


Nous avons discuté ensemble de l’actualité ; il sentait l’alcool et la cigarette, ses affaires étaient sales, il n’avait rien d’attirant dans cet homme, mais son sourire le rendait si beau ! Son visage était lumineux. Le sourire rend une personne si belle ! » (Astrid)



Une lumière pour la semaine


« J’avais 14 ans, j’étais extrêmement timide. Je prenais le train le lundi matin et partais toute seule en pension jusqu’au vendredi soir. à la gare, j’avais droit à un grand bonjour du monsieur au guichet. Je ne lui répondais que par mon sourire.


Au fil des mois et des années - trois ans - j’ai appris que ce monsieur s’appelait Clément. Son bonjour amical et son sourire illuminaient ma semaine. Une fois même, il a pris le train avec moi, il ne s’est « rien passé ». Nous avons juste passé le trajet face à face.


J’ai toujours eu un profond respect pour cet homme, qui n’a jamais tenté de me toucher ni d’avoir des propos déplacés. J’y pense encore aujourd’hui avec vraiment un baume au cœur. » (Agnès)



Un sourire, un mari, un baptême


« Le sourire d’un homme qui est devenu votre mari  ? C’est tout à fait ça.


J’ai eu le coup de foudre à ce sourire qu’il m’a montré, au retour d’un voyage que j’avais organisé dans un club en Tunisie, avec un groupe dont il faisait partie.


Au retour de cette semaine de vacances amicales, il m’a invitée un soir chez lui pour regarder ensemble des photos qu’il avait prises de ce séjour, en tout bien tout honneur ; on habitait la même ville sans s’être jamais croisés avant qu’il participe à ce séjour que j’avais lancé sur un site de sorties sur le net.


J’avoue que ce soir, son sourire sur le pas de sa porte en partant a tout changé à jamais dans ma vie.


Il était de parents catholiques et pratiquants ; lui a tout envoyé promener à l’adolescence, m’a-t-il dit. Si bien qu’il n’allait à la messe qu’aux grandes occasions, et encore... Moi j’étais croyante en Dieu mais sans appartenir à aucune religion. Six mois après notre rencontre, on s’est fiancés et il voulait quand même un mariage religieux.


On a alors préparé notre mariage à la paroisse de notre ville ; je découvrais petit à petit cette religion d’amour qu’est la religion catholique et en parallèle notre paroisse a lancé le parcours Alpha, j’ai eu envie d’y aller en y amenant mon futur mari. (...) Après ce parcours Alpha, j’ai demandé à recevoir le baptême que j’ai préparé avec une paroisse en deux ans. Mon mari a retrouvé le chemin de la messe. (...)


Voilà où m’a conduit le sourire d’un soir de l’été 2011. » (Lisa)


Textes recueillis par S. P.




Crédit photo Pexels.com CC (image d'illustration)

Kommentit


Derniers articles
bottom of page