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Prévenir le burn-out maternel


Pour beaucoup, les mères sont épuisées et nombreuses sont celles qui craquent. Est-ce une fatalité ? Faudrait-il arrêter d'avoir des enfants ? La solution serait plutôt dans un réajustement du don de soi, autant que possible : pour donner librement, mieux vaut d’abord recevoir et assimiler le don reçu.

Imaginez un travail non rémunéré, dont la responsabilité s’exerce 24 heures sur 24, sans formation, avec peu de reconnaissance extérieure, où le contrôle sur les événements est limité et où le manque de sommeil et le bruit s’invitent souvent. Il y aurait de quoi être épuisé. C’est pourtant ce que font toutes les mères ayant des enfants à la maison, qu’elles exercent une activité professionnelle ou soient mères au foyer, qu’elles aient un ou huit enfants. Les pères aussi sont concernés, même si cet article se concentre sur les mères.

La psychologue Violaine Guéritault fut la première à appliquer le modèle du burn-out professionnel à l’expérience de la mère, en publiant en 2004 La Fatigue émotionnelle et physique des mères. Le burn-out maternel (Odile Jacob). Jusque là, l’épuisement maternel était censé être dû à une chute hormonale ou à un conflit intra-psychique.

Le burn-out (mot emprunté à l’anglais, signifiant « brûler » ses réserves, « se consumer ») est plus qu’un gros coup de fatigue. Il est le résultat d’une accumulation de stress. Trois signes, trois stades caractérisent le burn-out maternel selon Violaine Guéritault : le premier est l’épuisement émotionnel et physique (« Je n’en peux plus, je suis au bout du rouleau »). Le second est un sentiment de distanciation vis-à-vis de son environnement et de ses enfants, qui sont dépersonnalisés (« Je ne les supporte plus, je ne veux plus lutter, je veux fuir ») : la mère n’a d’autre choix que de continuer, mais elle se protège en agissant mécaniquement et en perdant son empathie.

La troisième étape est le reniement des accomplissements passés, présents et futurs (« Ce n’est pas ce que je croyais, je ne suis peut-être pas faite pour être mère ») et s’accompagne d’une baisse de la productivité. Un jour, épuisée à l’idée de la moindre action, la mère craque et est hospitalisée. Remonter la pente sera souvent long.

On confond parfois burn-out et dépression, et il est vrai que les deux syndromes sont proches. Pascal Ide, dans son récent livre Le burn-out, une maladie du don (éditions Quasar), souligne cependant que certains symptômes de la dépression − culpabilité massive, sentiment d’impuissance, tristesse et désespoir permanents − ne font pas partie du tableau du burn-out. Il semble que le burn-out maternel soit pour l’instant rarement diagnostiqué comme tel au niveau médical, mais plutôt comme surmenage ou épisode dépressif. De plus, le burn-out peut aussi être précédé ou associé à la dépression du post-partum, comme ce fut le cas pour Céline, qui a « craqué » il y un an (voir ci-dessous).

Il existe peu de chiffres sur le burn-out maternel, mais selon une étude du site « Maman travaille » de 2013, 63 % des mères qui ont une activité professionnelle sont épuisées et 19 % prennent au moins une fois par semaine des médicaments, vitamines ou calmants pour tenir.

Être mère, un travail épuisant

Les facteurs qui mènent au burn-out sont multiples. Il semble important de rappeler à quelles causes de stress une mère peut être soumise, pour ne pas être tenté de considérer qu’une mère épuisée a sûrement un problème d’organisation, une fragilité psychologique ou un dérèglement de la thyroïde – même si cela peut être le cas. Bien souvent, ce stress continu est dû au caractère intrinsèquement épuisant du travail maternel, surtout s’il est réalisé seule et dans des conditions difficiles.

Le burn-out peut également toucher les pères, mais dans les faits, ce sont les mères qui assument 70 % des tâches parentales, selon une étude de l’Insee d’octobre 2015. Le temps passé par les pères auprès de leurs enfants est cependant en croissance : depuis 35 ans, il a augmenté de 50 minutes par semaine en moyenne, l’essentiel de cette évolution s’étant produite au cours de la dernière décennie. La psychanalyste Liliane Holstein parle ainsi dans Le burn-out parental (éditions J. Lyon) du burn-out des pères, qui s’exprime notamment par des troubles de l’humeur et une fuite dans des comportements addictifs.

Pour s’en tenir à la mère, celle-ci est souvent soumise à une surcharge de travail, avec des contraintes de temps importantes. Là encore, nous parlons aussi bien de mères ayant une activité professionnelle que de celles qui sont en congé parental ou au foyer, de mères d’un ou de dix enfants, bébés ou adolescents, même s’il semble que des enfants plus jeunes ou plus nombreux augmentent la charge de travail. Les horaires à respecter (école, bureau, activités extra-scolaires ou encore rendez-vous médicaux), la course du matin et le coup de feu le soir – le fameux « tunnel devoirs-bain-dîner-coucher » – peuvent retirer toute énergie. Sans compter la grossesse, l’allaitement ou l’enfant que l’on doit porter dans les bras.

Le sentiment d’être sans cesse interrompue, tout comme la sensation que les mêmes tâches reviennent sans cesse, sont sources de stress. Pas question de « démissionner» : la responsabilité de ses enfants est de 24 heures sur 24, même lorsque la mère est au bureau et doit aller chercher son enfant malade.

Une cause importante de l’épuisement mise en lumière par Violaine Guéritault est l’absence ou le manque de contrôle sur les événements et leur imprévisibilité, générant un sentiment d’impuissance et de frustration. Pleurs inexpliqués, réveils nocturnes, colères, hospitalisation de l’enfant, soucis scolaires : les raisons ne manquent pas pour brûler les ressources maternelles. Quand il y a des jumeaux, un bébé dit « à besoins intenses » (babi) ou encore un enfant porteur de handicap, l’attention est encore plus sollicitée et le manque de contrôle multiplié. Le bruit joue aussi beaucoup sur la fatigue, tout comme le manque de sommeil.

Autre facteur pouvant mener au burn-out de la mère : l’absence de récompenses et de soutien moral et social. Des études ont prouvé que le soutien social de l’entourage apaise le système cardiovasculaire en faisant baisser la pression artérielle et la production d’hormones de stress. Or, les mères ont le sentiment que ce qu’elles font passe inaperçu et est insignifiant. Les managers des entreprises le savent : « L’absence de récompenses mène à un déclin de la motivation, qui se traduit ensuite par une forte diminution de la productivité », souligne Violaine Guéritault.

Beaucoup de personnes, et parfois les pères eux-mêmes, considèrent que « bien faire son boulot, c’est normal ! », de la même façon qu’ils ont vu leur mère le faire. On observe que certains pères peuvent même être persuadés que lorsque leur femme n’a pas d’activité professionnelle, elle est presque en vacances... On peut comprendre que des critiques répétées nuisent à l’estime de soi et mènent à l’épuisement. Heureusement, il existe aussi de nombreux couples où les deux conjoints sont équitablement impliqués dans les tâches parentales. Les mères célibataires − séparées, divorcées, veuves ou ayant eu un enfant seule −, qui sont près de 2 millions en France aujourd’hui, vivent ce manque de soutien de façon encore plus aiguë.

Le paradoxe de l’épuisement maternel, c’est que chaque mère concernée est souvent convaincue d’être la seule à vivre ces difficultés de façon aussi intense. Elle a l’impression que les mères de son entourage réussissent mieux qu’elle dans leur rôle de mère, sans compter la mère parfaite que tout le monde pense connaître : bien habillée et maquillée, un mari génial, un job intéressant, des enfants sages dont le nez ne coule jamais, et une carte de vœux de début d’année qui fait pâlir d’envie. Pourtant, pour elle aussi, il y a sans doute des jours où elle ressent l’envie de passer ses enfants par la fenêtre cinq minutes, juste pour souffler !

Plus subtilement, la pression peut être interne, comme le rappelait la psychologue Sophie Marinopoulos le 7 avril 2016 dans une émission des Maternelles consacrée au burn-out maternel : « Celles qui vont craquer ont une très haute opinion du rôle maternel. Elles pensent qu’être mère, c’est être tout le temps là et ne pas s’accorder du temps pour soi. Par exemple je vois des mamans qui me disent « A l’heure du déjeuner, les enfants ne vont pas à la cantine : je suis en congé parental ! » A aucun moment ces mamans n’arrivent à se penser en dehors de l’enfant. »

En effet, la responsabilité liée aux répercussions de la relation mère-enfant sur le bien-être physique, émotionnel et social de l’enfant, et sur son avenir, génère du stress et de la culpabilité.

Ultime cause de stress : le manque de formation. Aucune mère ne sort de la maternité avec un mode d’emploi infaillible et personnalisé de son bébé. Elle va donc apprendre sur le tas, avec toute l’angoisse que cela implique, notamment pour un premier enfant. Les conseils lus dans les ouvrages spécialisés ou entendus autour d’elle peuvent être précieux, mais étant souvent contradictoires, ils peuvent aussi s’avérer contre-productifs.

Prévenir le burn-out

Une fois ce tableau établi, il serait tentant de penser : « Etre mère est inhumain ! Personne n’est fait pour ce rôle ! » Il est cependant possible de s’épanouir dans la maternité. Comment y parvenir ?

Une des clés de compréhension philosophique se trouve probablement dans l’hypothèse proposée par Pascal Ide dans Le burn-out, une maladie du don, où il évoque surtout le burn-out professionnel. Ce prêtre, docteur en médecine, en philosophie et en théologie, rappelle la dynamique du don. Celle-ci a été notamment évoquée par saint Bernard de Clairvaux dans l’un de ses sermons sur le Cantique des cantiques. L'être humain n’est pas comme un canal qui reçoit l’eau et la répand presque immédiatement. Il est comme la vasque qui attend d’être remplie et communique ainsi sa surabondance sans se faire de tort.

Pascal Ide analyse donc le burn-out à partir de ce modèle ternaire de l’amour-don, supposant que le burn-out est dû à un don manqué, où l’une des trois étapes n’est pas correctement réalisée. Souvent, la personne n’a pas bien effectué la première étape de la réception ; elle « n’a pas assez pris conscience qu’elle s’épuisait, ne s’est pas assez ressourcée, donc n’a pas assez reçu par rapport à ce qu’elle donnait ». Ou elle n’a pas réalisé la seconde étape de l’assimilation du don reçu : elle ne « s’est pas assez approprié les dons dont elle a bénéficié, par exemple n’a pas assez gardé en mémoire les signes de reconnaissance, et souffre aussi d’un déficit de confiance en soi et d’estime de soi ».

Il peut également s’agir d’un souci au niveau du troisième moment du don : la personne « n’a pas donné en vérité, mais a secrètement fini par chercher un retour et par compter, avec une amertume et un cynisme grandissants, tous les manques de gratitude ».

En partant de ces trois hypothèses de dysfonctionnement du don, on peut trouver des moyens pour éviter le burn-out maternel. Le premier moyen est donc d’apprendre à recevoir : recevoir avant de donner, recevoir pour donner. Les capacités à aimer et à donner sont limitées, du seul fait que l’on est humain. La tentation de la toute-puissance peut nuire à un vrai don. Dès lors, il faut savoir prendre soin de soi et se ressourcer : sans carburant, un moteur ne tourne pas.

Outre la prière et l’oraison quotidienne, qui connectent à la source divine, l’Amour-don lui-même, cela peut passer par différents moyens pour la mère : prendre quelques heures hebdomadaires pour se reposer et se détendre – bibliothèque, musée, randonnée, dessin... – et un week-end entre amies une ou deux fois par an par exemple. Pour les petits budgets, l’embauche d’une baby-sitter peut être partiellement prise en charge par la Caf à certaines conditions (par exemple, le CMG peut prendre en charge jusqu'à 85% des frais de babysitting).

Violaine Guéritault conseille de profiter des courtes pauses – quand les enfants sont occupés par exemple, ou lors d’une attente dans la voiture – pour se détendre, respirer profondément, lire un peu. Sortir de l’isolement est capital : voisines, amies, collègues, personnes rencontrées au sport ou en groupe de prière... et pourquoi pas groupes de discussions sur les réseaux sociaux, même si rien ne vaut la rencontre en présence. Si le conjoint ne semble pas se rendre compte de l’épuisement de son épouse, garder les enfants un jour ou deux lui donnera l’occasion d’en prendre conscience. Prendre du temps pour son couple, base de la famille, est également essentiel.

Concernant le manque de sommeil, il faut persévérer dans la recherche de solutions pour le sommeil des enfants, dont dépend souvent celui des parents. On conseillera le livre Un sommeil paisible et sans pleurs d’Elizabeth Pantley (AdA éditions). Se forcer à faire une sieste en même temps que les enfants, ou une micro-sieste de 10 à 20 minutes, peut aider également. Côté alimentation, trop de mamans surmenées mangent sur le pouce alors qu’une alimentation équilibrée − contenant notamment des vitamines, minéraux et oligoéléments − et une hydratation suffisante les aideraient à tenir. (Lire aussi "5 pistes pour être moins fatiguée")


Selon les possibilités de chacune, une activité sportive est également importante pour se reconnecter à son corps, lutter contre le stress grâce aux endorphines et retrouver son énergie. Là aussi, c’est un temps à prendre de façon délibérée. De façon générale, il est essentiel de partager les tâches domestiques, avec le conjoint et avec les enfants lorsque leur âge le permet.


Plus profondément, il s'agit d'écouter ses besoins psychiques et d'identifier ceux qui sont les plus importants pour soi : amitié, créativité, sens... (Lire aussi "Ecouter ses besoins fondamentaux"). Le besoin de réalisation personnelle est légitime, mais parfois mis à mal par le tsunami de la maternité. Parfois, une activité - professionnelle ou bénévole -, dans laquelle la femme est dans sa zone de génie (talents déployés, impression que le temps passe très vite...), et pendant laquelle ses enfants sont à l'école ou à la crèche, lui permet de se nourrir psychiquement.

Le deuxième temps du don, celui de l’appropriation de ce qu’on a reçu, n’est pas à négliger. Il permet de faire des réserves et prévenir le burn-out. Pour éviter que le réservoir soit percé, tel le tonneau des Danaïdes, il faut parfois en trouver la cause. « Parfois, cette incapacité à retenir vient de blessures anciennes et profondes, explique Pascal Ide. Elle est par exemple due à des parents peu encourageants, voire systématiquement négatifs, qui ont souligné les manques beaucoup plus que les ressources des enfants, etc. Parfois, il s’agit d’un scénario qui, même s’il est blessé, est moins ancré. » Dans le premier cas, une aide psychothérapeutique est nécessaire. Dans le second, plusieurs solutions se présentent.

Faire mémoire de ce qu’on a reçu aide à intérioriser, tout comme considérer le positif, ce qui va bien dans la vie. La mère proche du burn-out subit sa maternité et a du mal à voir ses enfants comme motifs de réjouissance. Pourtant lorsqu’ils seront partis de la maison, elle regrettera sans doute le temps de l’enfance... et ne se souviendra probablement que du meilleur. Autant le faire tout de suite ! Un bon outil est le « journal de gratitude », sur lequel sont notés chaque soir trois moments ou sensations qui ont fait du bien. Cela permet d’éprouver le sentiment de reconnaissance qui monte envers Dieu et l’entourage (Lire "La gratitude, école de vie"). Accueillir ses perceptions permet aussi d’être plus détendue, par exemple via la méthode Vittoz.

Une vie sans erreur et sans échec n’existe pas. Tout en revenant sur ses erreurs, il faut les accepter puis en faire le bilan, en demandant pardon et en se pardonnant soi-même. Travailler l’estime de soi est également bénéfique (Lire « Estime de soi ou estime du Soi ? »). On a parlé de l’idéalisation du rôle de mère : à défaut d’être une mère parfaite qui comble entièrement les besoins de ses enfants, on ne peut être qu’une « good enough mother » (« mère suffisamment bonne »), qui donne à son enfant ni trop ni trop peu, selon la célèbre expression du pédiatre britannique Donald Winnicott. Simplifier son organisation est important : parfois, il suffit de préparer des repas simples ou de donner le bain un jour sur deux pour se sentir moins stressée.

Le troisième moment du don évoqué par Pascal Ide donne l’occasion de réapprendre à effectuer un don pur, sans comptabiliser ni attendre un intérêt personnel. En l’occurrence, la mère en burn-out se distancie de ses enfants et a tendance à leur en vouloir de l’obliger à se dépenser pour eux. Elle peut être tentée de donner encore plus, pour retrouver le plaisir qu’elle avait à s’occuper de ses enfants auparavant, d’où parfois une hyperactivité de sa part.

La mère va apprendre à donner mieux en désidéalisant son rôle de mère : non, elle ne peut pas tout faire toute seule ! Le repos s’inscrit dans le don. Cesser d’être perfectionniste n’empêche pas d’éduquer dans l’amour. C’est faire preuve de maturité qu’avoir un bel objectif tout en acceptant de faillir de temps en temps. En effet, le perfectionnisme peut conduire à l’épuisement et parfois à des gestes de maltraitance.

Au niveau social, il serait sans doute bénéfique que les mères soient moins isolées. Il existe trop peu d’écoute et de partage pour les mères − on peut citer l’association « Les Pâtes au beurre » −, mais des mouvements chrétiens en proposent : la Prière des mères, les chantiers-éducation des Associations familiales catholiques, les Maisons des familles, des pèlerinages de mères de familles, des haltes spirituelles et des retraites pour mères de famille : par exemple à l’abbaye d’Ourscamps (Oise), Notre-Dame du Laus (Hautes-Alpes) et dans de nombreux diocèses. Et si au niveau national, le burn-out maternel devenait un sujet de santé publique ? Surtout avec le nombre croissant de mamans solo.

Quand le burn-out maternel est sur le point de consumer les dernières réserves des réserves, et même avant cela, voir son médecin qui prescrira peut-être des médicaments, faire éventuellement une psychothérapie ou voir une coach (par exemple Axelle Trillard, Valérie de Minvieille, les services proposés par Fabuleuses au Foyer...) pour rééquilibrer sa vie peut s’avérer utile. N’attendez pas d’être au bord du gouffre pour retrouver la joie d’être mère ! Solange Pinilla

Témoignage : « Je sentais que mon corps et ma tête allaient lâcher »

« C’était six semaines après la naissance de mon deuxième enfant, raconte à Zélie Céline, 36 ans. J’étais épuisée, j’avais des malaises en continu, des crises d’angoisse, je me sentais incapable de gérer mes enfants et incapable de dormir. J’avais l’impression à tout moment que mon corps, ma tête allaient lâcher. Puis ce furent les urgences : j’ai été hospitalisée un mois, dont trois semaines avec mon fils. Au début, cela avait été diagnostiqué comme un burn-out maternel par la psychologue de la maternité et mon médecin traitant. Puis pendant l’hospitalisation, nous avons davantage parlé de dépression du post-partum. Un an après, je commence juste à retrouver de l’énergie. C’est long. Mais j’ai été et je suis toujours bien suivie. »

Article paru dans Zélie n°9 (Mai 2016) - Crédits photos : Marjan Apostolovic/Shutterstock - Kokil Sharma/Pexels cc

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