Mathilde Cortès, pas à pas
Cette marcheuse s’est fait connaître par le récit de son voyage de noces à pied de Paris à Jérusalem. C’est avec son mari qu’elle publie en octobre une Bibliothèque du pèlerin chez Fayard.
Mini-bio
1980 : Naissance. Années 2000 : Engagement dans l’action humanitaire, en France, en Inde, au Burkina et au Cameroun, puis dans l’ONG Fidesco. 2007 : Mariage avec Edouard Cortès, journaliste et aventurier. Voyage de noces à pied de Paris à Jérusalem. 2008 : Parution du récit de ce périple, chez XO éditions. 50 000 exemplaires vendus. 2012 : Voyage avec leurs trois filles et un âne sur la route de Rome, depuis le Puy-en-Velay. Actuellement : Edouard et elle montent une exploitation agricole près de Rocamadour et espèrent accueillir les pèlerins qui vont vers Rocamadour et Compostelle. 14 octobre 2015 : Parution de Bibliothèque du pèlerin (Fayard), co-écrit avec son mari. Décembre 2015 : Naissance de son 4e enfant, après trois filles : Jeanne, Marie et Emmanuelle, âgées de 4 à 7 ans.
Rencontre
La plus belle rencontre lors de vos marches ? Marta, une fillette serbe vivant dans une enclave protégée par l’Otan au Kosovo, qui nous a offert un de ses jouets en disant : « Ce sera pour ton premier bébé ».
La pièce préférée de votre garde-robe ? Mes sandales Birkenstock, tellement confortables.
Maman poule ou maman cool ? Plutôt maman poule pas toujours très cool !
Votre plat préféré ? Salade “Caprese” : tomates (du jardin !), mozzarella, basilic et filet d’huile d’olive.
Le chant qui vous donne du courage ? Regarde l’étoile - chant de la Communauté de l’Emmanuel, adapté d’une hymne de saint Bernard.
Le meilleur souvenir de votre enfance ? La confitures de framboises de ma grand-mère.
Votre pire souvenir de marche ? L’entrée dans Istanbul en allant vers Jérusalem. Une journée de 60 km de marche au milieu de banlieues, rocades et voies rapides, bruit et pollution.
Votre langage d’amour ? Les paroles valorisantes.
Le prochain lieu vers lequel vous aimeriez marcher en famille ? Compostelle ! Souvent les pèlerins qui vont à Jérusalem ou à Rome sont déjà allés à Compostelle. Ce n’est pas mon cas. Ce sera une belle manière de finir le tryptique des pèlerinages majeurs de la chrétienté.
Votre prière favorite ? La prière d’abandon de Charles de Foucauld.
Votre livre de chevet ? Sagesse d’un pauvre d’Eloi Leclerc.
Le meilleur moment de la journée ? Le café après le déjeuner.
Vos auteurs favoris ? Dostoïevski et Saint-Exupéry.
Votre parfum ? « Dahlia Noir » de Givenchy.
La destination de vacances de vos rêves ? Peut-être la Cappadoce. Mais ce n’est pas tant une destination qu’une ambiance qui me fait rêver : être entourée des miens, dans un lieu calme et paisible, sans téléphone ni Internet, dans un endroit isolé en pleine nature...
Votre accessoire indispensable pour la marche ? Une pipette à eau pour boire tout en marchant sans avoir à poser son sac pour attraper sa gourde.
Le principal trait de votre caractère ? La joie.
Votre lieu de pélerinage favori ? Entre le Cœur de Jésus et le Cœur de Marie, mon cœur balance de Rocamadour à Paray-le-Monial.
Votre réconfort quand vous êtes épuisée ? Les bras de mon mari.
Ce que vous détestez par-dessus tout ? L’hypocrisie. Et les moustiques !
Ce que vous voulez transmettre à vos enfants ? Des racines et des ailes.
Votre sortie préférée avec votre mari ? Notre déjeuner hebdomadaire dans un petit resto ou en pique-nique le jour où les enfants vont à la cantine. Et aussi ces “WE surprise” qu’on se réserve de temps à autre...
Votre devise ? « Avance sur ta route car elle n’existe que par ta marche. » (St Augustin). • Propos recueillis par S.P.
Article paru dans Zélie n°1 (septembre 2015). Crédit photo : (c) E. Cortès